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SUBJECT: UN OVNI SUR LE RADAR DU f-16 FILE: UFO2463
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Le Ministere de la defense belge nous autorise a publier ces documents
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C'est le scoop du ciel. Ces deux ecrans sont les temoins
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incontestables d'une rencontre de la science et de la fiction.
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Pour la premiere fois, l'armee de l'air belge accepte de
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divulguer les images d'un ovni intercepte par ses pilotes de
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F-16. Ces informations ont ete enregistrees dans la nuit du
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30 au 31 mars. C'est leur precision et leur clarte qui ont
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pousse le ministere de la Defence a engager un materiel con-
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siderable dans la gigantesque chasse a l'ovni qui s'est de-
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roulee, cette fois sans succes, pendant tout le week-end de
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Paques. " PARIS MATCH " vous permet, derriere les chiffres
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et les symboles de ces documents exceptionnels, de decouvrir
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et de decrypter les incroyables performances de ces objets
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volants bien reels mais qui n'ont toujours pas ete identifies.
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Nous ne sommes peut-etre pas les seuls au monde.
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Ces photos sont extraites de l'enregistrement radar des F-16
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lances a la poursuite d'une ovni dans la nuit du 30 au 31 mars.
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Les deux images se sont formees sur l'ecran a quelques secondes
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d'intervalle. Sur la premiere, en haut, les positions anterieu-
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res successives de l'ovni sont figurees par de petits carres.
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Le pilote ayant verouille son radar sur l'intrus, le symbole
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represantant l'ovni est devenu un losange. Les petites barres
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verticales qui l'encadrent indiquent que le pilote vient de
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designer a l'ordinateur la cible a poursuivre, et le radar
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restera desormais automatiquement pointe sur celle-ci. Au
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centre cd l'image le W materialise l'axe de vol du F-16 dont
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le cap, 256 degre 29 (ouest/sud-ouest) est indique en dessous.
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Les barres de chaque cote de W representent la ligne de l'hori-
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son artificiel. Le mot "AIR" en haut de l'ecran signifie que
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le radar est programme pour une recherche air-air, soit une
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detection pour tout ce qui se trouve a une altitude superieure
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a 200 metres. L'ovni, lui se trouve a une altitude de 2 000
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metres, inscrite sur la photo par le chiffre 07 (7 000 pieds).
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La sequence video complete montre que, alors, l'ovni plonge
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vers le sol en une seconde. Sur la photo du bas , le 00
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( haut de l'ecran a droite ) indique qu'il est en-dessous
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du 200 metres d'altitude. La ligne de l'horison artificiel
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bascule: l'avion amorce un virage vers la droite pour essayer
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de s'aligner sur l'ovni, qui plonge. La colonne de chiffres
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sous le losange donne l'azimut de la cible ( 290 degres,
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soit ouest/nord-ouest ). 990 K donne la vitesse en noeuds
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de l'objet, soit 1830 Km/h ( Mach 1,5 ) ! Le 080 R, enfin,
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indique la nature de la cible en langage code. Ce chiffre
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signifie qu'elle ne correspont a aucune identification
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connue. Entre ces deux images, l'ovni a franchi le mur du
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son sans produire aucun bang. Dans une seconde, il sera
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perdu pour le pilote.
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|- 256 29 /_ 080 R |
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Ce sont les militaires au mutisme proverbial qui vous disent:
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les ovnis ne sont pas un mythe. Le 22 juin, pour la premiere
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fois, une armee de l'air accepte de reveler - en - partie -
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une piece capitale de ce dossier qui ne releve pas de la science-
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fiction.
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Ce jour-la, apres m'etre pliee a tous les controles de securite,
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je me trouve pres de Bruxelles, au Q.g. de l'armee de l'air
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belge. Dans une petite salle, le colonel De Brouwer, chef de
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la section Operation de la Force aerienne belge, enclanche le
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magnetoscope. Sur l'ecrand video apparait le film ramene dans
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la boite noire du F-16 lance dans la nuit du 30 au 31 mars
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dernier a la poursuite d'un objet volant non identifie. Il ne
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s'agit pas de la grande traque qui eut lieu quinze jours plus
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tard, au cours de ce fameux week-end pascal ou, sans resultat
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toute la Belgique avait essaye de chasser l'ovni, mais d'une
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mission jusqu'ici tenue secrete.
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Depuis novembre 1989, les militaires belges sont sur les dents.
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De nombreux rapports de gendarmes arrivent quotidiennement
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faisant etat d'observations d'ovnis au-dessus du territoire.
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Tout a commence lors de cette folle nuit du 29 novembre 1989,
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au cours de laquelle trente groupes de temoins ( dont trois
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patrouilles de gendarmes ), eparpilles sur 800 km carre entre
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Liege et les frontieres allemandes et neerlandaises, ont
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observe, des heures durant, un etrange appareil triangulaire
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partiquement silencieux evoluant a tres basse vitesse et tres
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basse altitude sans creer la moindre turbulence.
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Comme toutes les forces aeriennes du monde, les militaires
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belges disposent d'appareils supersoniques prets, vingt-
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quatre heures sur vingt-quatre, a decoller en cinq minutes.
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Ici, il s'agit de deux F-16 monoplaces armes de missiles.
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Le Q.g. est prudent. Au cours des mois precedents, les deux
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chasseurs ont, a deux reprises, vainement ete depeches sur
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les lieux. La premiere fois, ils n'ont rien detecte; la
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seconde, il ne s'agissait que de taches lumineuses produites
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par les lasers emanant d'une boite de nuit.
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| Le Colonel de Brouwer: "Notre systeme de defence |
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| est impuissant face a ces engins" |
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Cette nuit de 30 mars, apres des appels reiteres - nottament
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ceux du capitaine de gendarmerie Pinson - , le Q.g. se livrera
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donc a de nombreuses verifications. Outre la simple observa-
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tion visuelle de nombreux temoins, le radar de Glons ( au sud-
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est de Bruxelles ), qui fait partie du dispositif de securite
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de l'Otan, et celui de Semmerzake (a l'ouest de la capitale ),
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qui controle les trafics civil et militaire de tout le terri-
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toire belge, ont tous deux capte l'echo d'un ovni. La portee
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( 300 Km ) de ces deux radars suffit a balayer tres largement
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la zone ou va se derouler l'observation. Dans cette region,
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les reliefs sont peu accentues et la couverture radar est
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parfaite pour tout objet evoluant au-dessus de 200 metres
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d'altitude. Neanmoins, le Q.g. belge va faire effectuer des
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verifications minutieuses pendant cinquante minutes pour
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eliminer tout risque de faux echo du a un phenomene d'inver-
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tion de temperature.
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Tout les avions ( civils ou militaires ) sont equipes d'un
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systeme de repondeur radar automatique permettant leur
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identification immediate sous la forme d'un signal code
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apparaissant sur l'ecran. L'echo recu cette nuit-la
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equivaut a celui d'un avion se deplacant a tres basse
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vitesse ( 50 Km/h ) et changeant frequemment de cap et
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d'altitude, mais il ne delivre aucun message permettant
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son identification.
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L'armee de l'air belge ne peut pas laisser survoler son
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territoire par un objet volant non identifie: a 0 h 05,
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l'ordre est donc donne aux F-16 de decoller et d'aller
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traquer l'intrus. En tete, le chef de patrouille ne
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quitte pas des yeux son radar de poursuite, qui, dans
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une mission nocturne, constitue son meilleur organe
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de " vision ". ( Le F-16 est un appareil tres sophis-
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tique dont le radar de poursuite n'est pas fixe par
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rapport a l'avion, mais permet une recherche intel-
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ligente de l'objectif, horizontale et verticale, avec
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un champ visuel de 90 degre ) A quelques dizaines de
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metres de lui, legerement en retrait, son allier,
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dans le deuxieme F-16, suit les manoeuvres de son
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chef de patrouille en se concentrant sur le contact
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avec le centre de coordination des operations.
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Soudain, les deux F-16 voient apparaitre l'intrus
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sur leur ecran, petite abeille dansant sur le scope.
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Comme dans les jeux video, en utilisant un petit
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levier ( " joy stick " ), les pilotes designent alors
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a leur ordinateur de bord la cible a poursuivre. Des
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que le verouillage est fait sur l'image, la tache
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sur l'ecran se transforme en losange, ce qui veut
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dire que desormais les deux radars des F-16 resteront
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automatiquement braques sur l'objet en indiquant sur
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l'ecran sa position, sa distance et sa vitesse.
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L'objet est tout proche...
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Sur cette sequence que le colonel De Brouswer nous
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a exceptionnellement autorises a visionner, on entend
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les echanges radio des pilotes. L'emotion de ces
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dernier est perceptible.
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" Regardez, me dit le colonel en arretant l'image et
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en me designant le losange. A ce stage, dans notre
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jargon militaire, il s'agit d'une interception reussie.
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-- Concretement, qu'est que cela veut dire, une
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" interception reussie " ?
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-- Nos chasseurs sont armes de missiles autodirecteurs.
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Si l'ordre de tir leur etait donne, il leur suffirait de
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lacher leurs bordees de missiles pour que ceux-ci, nantis
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des donnees fournies par l'ordinateur de bord, se diri-
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gent intelligemment vers la cible. Evidemment, dans cette
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affaire, il n'en etait pas question. Nous voulions
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identifier l'intrus.
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Les pilotes n'auront pas le temps d'amorcer cette procedure.
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Les radars resteront pendant six secondes verouilles sur
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la cible, et l'objet, qui a progressivement pris de la
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vitesse et est a ce moment a 280 Km/h, atteint, en passant
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de 3 000 a 1 700 metres d'altitude, la vitesse de 1 800
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Km/h en ... une seconde ! Cette fantastique acceleration
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correspond a 40 g ; elle entrainerait la mort immediate
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de tout humain se trouvant a bord: la limite de ce que
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peut supporter un pilote de chasse est de l'ordre de 8 g.{1}
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La trajectoire de l'engin est extremement deconcertante.
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Parvenu a 1 700 metres d'altitude, il plonge rapidement
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vers le sol: au-dessous de 200 metres, il echappe a la
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fois aux radars des F-16 et a ceux de Glons et de Semmer-
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zake. Dans cette grande banlieu sud de Bruxelles, le sol
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n'est qu'un scintillement continuel de lumieres parmi
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lesquelles les pilotes ne peuvent distinguer visuellement
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le moindre objet.
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| " Ce ne peut etre quelque chose |
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| cree par l'homme " |
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" De toute maniere, il etait exclu pour les F-16 de ra-
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trapper l'engin a cette basse altitude ou la densite de
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l'air leur interdit d'evoluer a plus de 1 300 Km/h. Au-
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dela, la temperature au niveau des compresseurs des mo-
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teurs ferait eclater les turbines, precise le colonel
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De Brouwer. Il y a une logique dans le comportement de
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l'ovni. "
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Tout se passe comme si ce mysterieux appareil cherchait
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intelligemment a echapper aux chasseurs. Pendant l'heure
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qui va suivre, le meme scenario se reproduira deux fois.
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Le rapport officiel fourni par l'etat-major general de
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la Force aerienne a la Sobeps (societe belge d'etude des
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phenomenes spatiaux) precise: " Dans trois cas, les pilo-
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tes reussirent a braquer leurs radars - "Lock on" ("ver-
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rouiller") - pendant quelques secondes sur l'objectif,
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ce qui, chaque fois, a amene un changement drastique
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dans le comportement des ovnis."
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L'ovni joue litteralement a cache-cache avec les chas-
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seurs. Il plonge vers le sol a tres grande vitesse pour
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echapper aux radars de bord et du sol, puis remonte tran-
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quillement un peu plus loin, reapparaissant de ce fait
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sur les scopes des radars, et declanchant une nouvelle
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procedure d'interception.
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Cet ahurissant manege est observe du sol par un grand
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nombre de temoins (dont vingt gendarmes), qui verront
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l'ovni et les F-16, mais personne n'entendra, au cours
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des soixante-quinze minutes que durera l'affaire, le
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fameux bang suspersonique qui aurait du accompagner le
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franchissement du mur du son par l'objet. Aucun degat
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materiel n'a ete constate a l'aplomb de l'evenement; or,
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etant donne la vitesse et la basse altitude de l'objet,
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le franchissement du mur du son aurait du susciter le
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bris d'un nombre incalculable de carreaux...
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Pour la premiere fois au monde, un journaliste a ete
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autorise a voir un document etablissant la preuve d'une
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interception d'ovni. J'ai vu sur l'ecran le verrouillage
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du radar, l'affichage des parametres de vol de l'ovni,
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son hallucinant changement de vitesse.
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Tous les details de cet affaire son consignes dans un
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rapport qui vient d'etre communique a la Sobeps. Cette
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collaboration entre les forces aeriennes d'un pays et
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un regroupement prive est un fait sans precedent qui
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doit etre mis a l'actif du serieux et de la competence
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des membres de cette association, qui compte en son
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sein plusieurs scientifiques de haut niveau, comme les
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physiciens Leon Brenig (proffesseur a l'universite
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libre de Bruxelles) et Auguste Meessen (professeur a
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l'universite catholique de Louvain), ce dernier appar-
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tenant au groupement depuis sa creation, il y a dix-
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huit ans. Interviewe au journal televise, M Guy Coeme,
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ministre de la Defense nationale, a declare qu'il
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autorisait la Force aerienne a remettre toutes les
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informations dont elle disposait a la Sobeps.
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Apres avoir visionne cette sequence boulversante, j'ai
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bombarde de questions le colonel De Brouwer. L'objet
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pouvait-il etre un ballon sonde?
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"Negatif" L'objet se comportait comme s'il etait tota-
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lement independant des vents et des courants aeriens,
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et nous avons fait, entre autres investigations, une
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etude meteo complete. C'est pour cela que nous n'avons
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pas publie le rapport immediatement: nous avons effec-
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tue toutes les verifications possibles. Notre systeme
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de defense n'est pas prepare a ce genre de choses. Il
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nous a fallu du temps pour analyser, interpreter les
|
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donnees des ordinateurs, des cassettes video des chas-
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seurs."
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Etait-ce un phenomene naturel ou de rentree dans l'at-
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mosphere d'un debris de fusee?
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Non. Une meteorite ou un fragment du fusee ne penetre
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pas dans l'atmosphere en zigzaz ; or l'analyse des
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renseignements radar fait etat de nombreux changements
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de direction. En outre, les conditions atmospheriques
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|
excluaient tout phenomene de nature electromagnetique.
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"Mais, demandai-je, le fameux F117A, l'avion furtif
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americain que beaucoup croient etre l'ovni ?
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- Cet appareil n'est absolument pas concu pour une
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penetration a basse altitude. Par ailleurs, sa vitesse
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minimale est de 278 Km/h, alors que celle de l'objet
|
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est descendue jusqu'a 40 Km/h. Le F117-A ne possede
|
|
pas de reacteurs de sustentation qui lui permettraient
|
|
d'evoluer aussi lentement. En outre, aucun appareil
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n'est capable de voler a 1 800 Km/h aussi pres du sol,
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|
dans un air aussi dense, et a fortiori sans faire de
|
|
bang."
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|
Sur ce, il me tend le telex adresse par l'attache
|
|
militaire de l'ambassade des Etats-Unis au Q.g. de la
|
|
Force aerienne belge attestant que jamais le F117-A
|
|
n'a stationne sur le territoire europeen ni ne l'a
|
|
survole. Le professeur Jean-Pierre Petit, qui m'accom-
|
|
pagnait lors de ma visite au Q.g. de la Force aerienne
|
|
belge, est un ancien lieutenant de l'armee de l'air
|
|
et avait jadis ete controleur dans une oeration
|
|
d'interception aerienne. Ce physicien de haut niveau,
|
|
directeur de recherche au C.n.r.s., qui vient de pu-
|
|
blier le livre "Enquete sur les ovnis" (ed. Albin Mi-
|
|
chel), est formel:
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|
| Pourquoi la Belgique et des |
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|
| milliers de temoignages ? |
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|
" Il n'existe actuellement aucune machine fabrique par
|
|
l'homme, avion ou missile, qui soit capable de telles
|
|
performances, notamment de voler a vitesse supersonique
|
|
sans faire de bang. Quelle confiance peut-on accorder
|
|
a une telle preuve? La meme que celle que l'on a attri-
|
|
buer a la premiere detection d'une supernova en 1987
|
|
dans la galaxie du Nuage de Magellan. En effet, la
|
|
preuve de l'existance de ces cataclysmes stellaires
|
|
appeles supernovae repose sur une unique observation.
|
|
Je suis intimement convaincu que ce type d'interception
|
|
d'ovni par radar s'est deja produite un tres grand
|
|
nombres de fois depuis trente ans (soit avec des moyens
|
|
aussi sophistiques que ceux du F-16, et qui sont utili-
|
|
ses dans toutes les forces aeriennes du monde depuis
|
|
plus de dix ans, soit anterieurement, avec des moyens
|
|
radar plus rustiques) et que les etats-majors des pays
|
|
concernes ont garde rigoureusement secrete cette infor-
|
|
mation de peur d'affoler les populations.{2}
|
|
- Mais alors, que se passe-t-il en ce moment, quelle
|
|
est la raison de ces revelations ?
|
|
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|
- Nous vivons a une epoque qui commence a etre celle de
|
|
la transparence. Apres le mur de Berlin, le mur du silen-
|
|
ce est en train de s'effondrer. S'agissant du phenomene
|
|
ovni, nous entrons dans une phase completement differente
|
|
des precedentes. C'est la fin du mercantilisme et du
|
|
charlatanisme. Les veritables scientifiques entrent en
|
|
scene. Regardez les travaux du professeur Meessen ..."
|
|
|
|
A la Sobeps {3}, qui a enregistre plus de mille temoigna-
|
|
ges sur la vague d'ovnis en Belgique, j'avais appris quel-
|
|
ques choses de tout a fait passionnant. Dans la nuit du 31
|
|
mars 1990, a 30 Kilometres au sud-est de Bruxelles, trois
|
|
temoins que l'on peut considerer comme parfaitement fiables,
|
|
Lucien Clerebaut, secretaire general de la Sobeps, Patrick
|
|
Ferrym, producteur-realisateur de films, et Jose Fernandez
|
|
observe un phenomene lumineux au ras de l'horizon. Cette
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|
lumiere grossit, s'approche. Un engin de forme triangulaire
|
|
aux angles arrondis, porteur de quatre phares tres puissants,
|
|
dote a sa peripherie de nombreuses lumieres et d'un diametre
|
|
apparent equivalant a six fois celui de la lune, passe au-
|
|
dessus de leur tete, a une altitude evaluee entre 300 et
|
|
400 metres. M. Ferrym prend quatre cliches de l'objet avec
|
|
un film de tres haute sensibilite (1 600 Asa). A titre de
|
|
controle, il prend quelques minutes plus tard, avec la
|
|
meme ouverture et la meme vitesse, des cliches d'un avion
|
|
en vol.
|
|
|
|
Au developpement : surprise ! Sur les chiches, les phares
|
|
de signalisation de l'avion (volant a beaucoup plus haute
|
|
altitude que l'engin) forment trois taches blanches, alors
|
|
que les enormes phares de l'ovni sont a peine visibles; la
|
|
forme generale de l'objet, pourtant parfaitement visible a
|
|
l'oeil nu, a completement disparu.
|
|
|
|
Se souvenant qu'un simple rayonnement infrarouge peut empe-
|
|
cher la pellicule d'etre impressionnee, le professeur Mees-
|
|
sen fait alors realiser une experience dans son laboratoire.
|
|
A l'aide d'un simple prisme, il projette directement sur un
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film negatif couleurs un spectre (allant du rouge au violet)
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en s'arrangeant pour superposer a cette lumiere visible,
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dans une partie inferieure du cliche, un rayonnement infra-
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rouge. Au developpement, le spectre est parfaitement visible
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dans la partie de la pellicule que n'a pas touchee le rayon-
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nement infrarouge mais considerablement attenue, sinon tota-
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lement annihile, dans la partie irradiee.
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"Si, commente le professeur Meessen, les ovnis sont reel-
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lement des objets, et s'ils emettent de l'infrarouge, il
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serait tout a fait normal que des temoins photographes
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aient des surprises au moment du developpement de leurs
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cliches, pouvant aller jusqu'a la disparition totale de
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ce qu'ils avaient observe visuellement et photographie,
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ce qui expliquerait le nombre tres restreint de cliches
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que nous avons pour cette vague d'ovnis et, de facon ge-
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nerale, la quadi-impossibilite d'obtenir des photos
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d'objets rapproches."
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Le professeur Meessen demeure extremement prudent. En bon
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disciple de Claude Bernard, il reste fidele a la demarche
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scientifique qui consiste a observer les faits, puis a
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proposer differentes hypotheses qu'il soumet a la verifi-
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cation experimentale. Pour lui, il est essentiel d'etudier
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cet enigmatique dossier. "Deja, au niveau des temoignages,
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il y a trop de temoins independants, la plupart du temps
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dignes de foi, parlant d'effets physique coherents, trop
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de concordance dans les evenements relates pour ne pas
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prendre au serieux ce dossier. Si tous ces gens inventent,
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c'est une maladie qu'il faut comprendre. Mais il y a les
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effets physiques... Le rapport de l'armee de l'air permet
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d'apprehender le phenomene de facon rationnelle et scien-
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tifique. L'hypothese la plus simple est l'hyopthese extra-
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terrestre, mais elle pose d'autres problemes. Nous ne
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sommes pas presses de conclure. Nous continuons a travail-
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ler." Lorsque je l'ai rencontre, le professeur Messeen
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n'avait pas eu la chance de voir le document que m'a fait
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visionner le colonel De Brouwer. Le rapport de l'etat-
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major de la Force aerienne sur l'interception reussie
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du 30 mars permet de comprendre pourquoi l'armee avait
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mis a la disposition de la Sobeps des moyens aussi impor-
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tants (les deux F-16 de surveillance du territoire, un
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bimoteur Hawker pouvant emporter un nombre important de
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personnes et tant d'appareils de mesure, dont une enorme
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camera infrarouge) lors du fameux week-end qui mobilisa
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des dizaines de milliers de personnes. En haut lieu,
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l'armee savait que l'ovni etait bien reel, mais elle ne
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disait rien. Elle voulait en savoir davantage.
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La presse s'est etonnee de l'insucces de cette chasse
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pascale. Tout s'explique maintenant. On ne peut pas dire
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que l'ovni n'etait pas au rendez-vous, puisqu'il y eut
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des observations au sol; mais, si l'engin est reste a
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moins de 200 metres d'altitude, il etait indecelable
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par les radars.
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Maintenant, les temoignages se rarefient. Mais les questions
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demeurent. Comme elle est deconcertante, cette vague d'ovnis
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belges ? D'abord, pourquoi la Belgique ? Pourquoi ces milliers
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de temoignages en six mois ? Pourquoi, dans les decennies pre-
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cedentes, les temoins faisaient-ils etat d'atterrissages alors
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que ces ovnis-la ne se posent pas ? Pourquoi des machines
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triangulaires (plus de 90 % des temoignages) ? Autant de
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questions pour l'instant sans reponses.
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" Pour nous, la communication de ce rapport de la Force aerien-
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ne belge et la confiance qu'elle traduit representent la recom-
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pense de dix-huit annees de travail ", conclut Lucien Clerebaut.
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C'est le premier document au monde concernant les ovnis. Sur
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la carte, le colonel De Brouwer du Q.g. de la Force aerienne
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belge montre l'endroit de l'interception: au sud-ouest de
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Bruxelles.
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Inscensible a la deroutante irregularite du phenomene (vague
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d'apparitions alternant avec de longues periodes d'absence)
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ainsi qu'aux sarcasmes d'une partie du monde de la recherche
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violemment hostile a ce genre d'investigation consideree
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comme malsaine, des scientifiques de poids comme les profes-
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seurs Meessen, Brenig, Petit et d'autres continuent leur
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travail de fourmis.
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Maintenant, il est temps de les aider.
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{1} Le g est l'unite d'acceleration. 1 g equivaut a l'acce-
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leration de la pesanteur terrestre, c'est-a-dire a
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9.81 m/s par seconde.
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{2} Voir a ce sujet le livre de Jean Sider : " Ces ovnis
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qui font peur " (ed. Axis Mundi).
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{3} La Sobeps ( 74, avenue Paul Janson, 1070 Bruxelles,
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tel.: 19 32 2 524 28 48 ) edite une revue trimestri-
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elle, " I, soition. 1 g umMeesseint radars, et decln, 107rquont d visior un objmbarde {2} Voir Mndi).
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* THE U.F.O. BBS - http://www.ufobbs.com/ufo *
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